Informations
Massif : Arves
Lieu de départ : Le Chazelet, La Grave.
Durée et période : 2 jours de mars 2019
Forme de la ligne : en boucle
Formes des montagnes : pentes de neige, arêtes enneigées
Type d’hébergement : refuge gardé
Participante : Lionel, Catherine, David, Thomas, Amandine, Xavier, Marine, Paris.
Encadrement : Yann Borgnet et Nil, guides de haute-montagne
Itinéraire
Les passages clés de l’envolée
Jour 1 : depuis le Chazelet, montée au Gros Têt (2613m) puis descente en versant NE sur le refuge du Pic du Mas de la Grave.
Jour 2 : ascension du Pic du Mas de la Grave (3020m) pas son arête SO, puis descente par son versant SE, puis col de l’Infernet et point 2780m avant une belle descente complexe jusqu’au refuge.
Difficulté technique
Difficulté globale
Difficulté physique
Découvrir
Ski de rando sauvage au pied des Aiguilles d’Arves
Nous devions initialement passer 3 jours dans le haut-Queyras, mais l’absence de retours d’Est cette année a privé le Haut-Guil de neige. Il me fallait donc proposer un “plan B” qui n’en soit pas un, c’est-à-dire qui ne soit pas un plan de second choix. Au détour d’une conversation, j’avais noté l’ouverture récente d’un refuge tout confort au dessus du Chazelet. Un rapide coup de fil aux propriétaires confirma l’information, et l’intérêt du lieu par rapport à l’objectif du weekend. Des retrouvailles d’amis, qui avaient des niveaux hétérogènes, mais une motivation sans faille pour la découverte et la déconnexion. Le premier jour, la montée au Gros Têt est idéale pour se remettre en jambe, et profiter d’un panorama extraordinaire : d’un côté, les lignes douces du plateau d’Emparis, de l’autre, l’impressionnante face N de la Meije. Et au loin, encore, les trois Aiguilles d’Arves qui se dressent fièrement. La vue et les lumières déclinantes font vite oublier la piètre qualité de la neige. L’accueil au refuge aussi : sauna, croziflette et bon vin, dans un lieu chaleureux tenu par des gérants particulièrement attentionnés. Que demander de plus ? De la bonne neige ! C’est au programme du lendemain… Cette journée-là restera probablement longtemps gravée dans les souvenirs de nos compagnons, comme dans les nôtres. La montée au Pic du Mas de la Grave mêle les contrastes : la neige laisse parfois apparaitre de l’ardoise noire. Le relief est très travaillé, contribuant à rendre la montée haletante car diversifiée. La dernière partie forme une belle arête effilée, qui plonge sur son versant SE sur une pente soutenue… toute poudre ! Et pour le reste, ce fut un louvoiement, une heure et demi durant, alternant contre-pentes, petits couloirs et passages d’éperons. Il n’était pas toujours facile de trouver le bon chemin, et cela renforçait encore le plaisir de résoudre les inconnues du relief !
”Encore un fantastique week-end Montagnes Pub (le nom de notre asso) !
LionelSkieur
Mention spéciale à la descente du Pic du Mas de la Grave, louvoyant et se perdant dans les méandres de la montagne ! Un grand merci à nos guides.