Il n’est pas toujours facile de revisiter des classiques, surtout quand toutes les variantes sont elles-même des ultra-classiques… La Vallée Blanche fait partie de ces itinéraires qui draine des milliers de personnes… par semaine. Plusieurs options s’offre alors à l’agoraphobe que je suis : y aller par gros temps, traduisez neige, vent et brouillard, ou trouver une parade moins désagréable. Comme par exemple, skier quelques belles pentes de poudreuse au coucher du soleil, manger une bonne fondue au chaud et en bonne compagnie, et descendre sous les lueurs de la lune. Le tout, avec quelques comparses, ni plus ni moins que dans le cadre d’une pratique classique de la montagne.
Ça, ce sont les ingrédients sonnants et trébuchants. Maintenant, les faits !
Car cette VBFM 2019 n’a failli jamais avoir lieu. J’avais pourtant scrupuleusement noté l’horaire de la dernière benne, et donné un rendez-vous bien en avance à tout le monde. Et tout le monde s’est présenté à l’heure, plus ou moins au point de rendez-vous, mais tous euphoriques. Heureusement, quelque uns de mes clients rôdaient du côté des caisses pendant que je m’afférais tranquillement à distribuer le matériel à ceux qui m’avaient rejoint, en me délectant d’avoir, pour une fois, tant d’avance sur l’horaire.
Pourquoi ce téléphone ne cesse t-il de sonner ? Au bout de la troisième fois, je me résous à répondre : “Allô Yann, c’est Sylvie. On est aux caisses, et on vient de nous dire que la dernière partait dans 5mn”. Effroi ! Encore la faute de la Compagnie. C’est toujours de leur faute, dans tous les cas. Mais qu’importe, les jambes se mirent à courir, vite.
Pour le reste, les faits sont d’une fidélité insoupçonnable !