Informations
Massif : Alpes Pennines
Lieu de départ : Place Moulin, Bionaz, Val d’Aoste
Durée et période : 3 jours de juin 2019
Forme de la ligne : en boucle
Formes des montagnes : alpages, glaciers, pierrier, arêtes
Type d’hébergement : cabanes non gardées
Participants : Benjamin, Normandie.
Encadrement : Yann Borgnet, guide de haute montagne
Itinéraire
Les passages clés de l’envolée
J1 : Chamin > bivouac de la Sassa.
J2 : bivouac de la Sassa > Col 3472m > arête O du Petit Blanchen > arête O du Grand Blanchen > Descente par l’arête N du Grand Blanchen > bivouac de la Sengla
J3 : bivouac de la Sengla > arête N du Bec de la Sassa > traversée sur la Becca Labié > Chamin
Difficulté technique
Difficulté globale
Difficulté physique
Découvrir
Étude comparative du confort des bivouacs suisses et italiens
Pour ma quatrième excursion estivale en Valpelline, je décide de me décaler un peu des vallées principales, celles qui comportent un refuge gardé, pour explorer une vallée périphérique. D’un côté, le bivouac de la Sassa est un petit cabanon avec une table et deux étages de lits. Perdu au fond d’un vallon, son approche traverse plusieurs étages alpins. Un joli mélezin laisse place à de vastes alpages encore exploités. Bientôt, nous remontons une moraine, remplaçante d’un ancien glacier. Le bivouac est en haut de celle-ci. Ce jour-là, le brouillard enveloppe les montagnes, et rend l’ambiance mystérieuse. Je n’ai pas encore arrêté ce que nous allons faire le lendemain. Ce n’est que le matin même que nous nous orientons vers un petit col, juste au dessus du refuge. Un couloir de neige relativement raide permet d’effectuer quelques exercices de cramponnage en situation. Du col, deux arêtes se font face, s’échappant l’une de l’autre dans une fantastique enfilade. Nous prenons l’option de droite. Trop rapide et trop à l’aise, Benjamin m’oblige à être imaginatif pour ne pas arriver trop en forme au bivouac, suisse cette fois-ci. Allons attaquer les premières centaines de mètres de la longue et effilée arête de la Sengla, il semble que d’ici une écharpe de neige ramène facilement sur le glacier qui surplombe le bivouac de la Sengla. Je mouline Benjamin sur deux longueurs que je désescalade facilement. Il n’y a plus qu’à aller constater si l’on dort mieux sur le versant suisse que sur le versant italien. Et demain ? Une arête un peu plus raide et technique ramène directement en Italie l’alpiniste vagabond !
”...
BenAlpiniste